Ça veut dire quoi, s’orienter de la psychanalyse ?

C'est votre espace de jeu.

En fait “s’orienter de la psychanalyse” me paraît une formulation inexacte, je lui préfère « s’orienter de SA psychanalyse ».

Car au fond c’est à partir d’un point logique - atteint dans son propre parcours psychanalytique - que l’analyste s’oriente dans sa pratique, dans sa façon de tendre l’oreille aux dires de son analysant et qu’il tente d’en extraire et d’en lire un petit quelque chose.

On peut dire de façon imagée que l’analyste accueille “monsieur ou madame tout-le-monde”, mais en soutenant l’éthique de l’entendre en tant que “pas-comme-tout-le-monde”. 

De surcroît, il cherche à l’intéresser au rapport particulier qu’il ou elle entretient avec sa personne, avec son discours, avec son corps, avec les autres, c’est à dire finalement avec « son propre monde ».

Jamais le savoir ne se trouve du côté de l’analyste, mais toujours du côté du patient: celui qui nous intéresse porte un nom très galvaudé, l’inconscient, tiré de l’allemand Unbewusst de Freud.